Corinne Guitteaud, auteure, au Salon Fantastique 2018

Bonjour, est-ce que tu pourrais te présenter et nous présenter ton dernier projet publié ?

Alors je suis Corinne Guitteaud, je suis enseignante, je suis éditrice, je suis écrivain. Ça fait maintenant dix ans qu’il y a la maison d’édition, quinze ans que j’enseigne, et vingt ans que je suis publiée. Je publie de la science-fiction, fantasy, fantastique. J’écris aussi dans les mêmes genres et de la romance. J’ai un roman qui a été publié aux éditions des Bas-bleus dernièrement, et j’écris aussi de l’homo romance sous le pseudonyme de Cyriane Delanghe ; j’ai notamment écrit Le magicien furieux, parce que je voulais faire découvrir la fantasy aux lectrices de l’homo romance qui ne connaissent pas forcément ce genre, qui est l’histoire d’un roi maudit qui va être sauvé par un guérisseur qui vient justement pour le convaincre d’arrêter de persécuter son peuple. Il l’a condamné à une nuit éternelle, tant que lui n’aura pas appliqué le vœu, et il l’a obligé à renoncer à son amour, résultat des courses il a maudit tout le monde et lui-même au fur et à mesure que les années passent. Face à cette histoire j’avais envie de faire découvrir la fantasy parce que souvent quand j’en parle à des lecteurs d’homo romance, ils sont assez mitigés et n’en lisent pas forcément beaucoup.

Est-ce qu’il y a des auteurs qui ont particulièrement influencé ce que tu écris ?

En science fiction, il y avait Arthur C. Clarke. J’ai quasiment tout lu de ses romans en poche, tout ce que j’ai pu trouver je l’ai lu. En fantasy, ce qui m’a beaucoup inspiré c’est tout ce qui était les Dragons de perle. Il y a aussi Marion Zimmer Bradley. Et puis maintenant, je lis à peu près tout ce qui me tombe sous la main dans ces différents genres. Donc je n’ai pas d’auteur particulier, c’est plus le livre qui va m’intéresser. Par contre quand un auteur me plaît, par exemple l’auteur de la série des Ewilan, Pierre Botéro, quand j’ai découvert la série alors que je ne lisais plus de jeunesse et que je ne lisais plus de fantasy, dès que j’ai découvert son univers j’ai lu toute la série et déploré malheureusement qu’il disparaisse avant de pouvoir finir.

Le virus de l’écriture ça t’est venu comment ?

D’abord par la lecture. J’ai toujours énormément lu, ma mère m’achetait un livre à peu près par semaine, et elle les achetait en fonction des couvertures. Et le hasard a fait que souvent c’étaient des couvertures de romans de science-fiction ou de fantasy. Et une fois je suis tombée sur un roman qui s’appelle Casque de feu, et l’histoire m’avait tellement plu que j’ai commencé à écrire une histoire sur un cahier 96 pages, et après j’ai noirci des cahiers et des cahiers entiers comme ça. Et en CM2 j’ai un inspecteur qui est venu voir mon directeur d’école, et le directeur, qui était aussi mon prof de CM2, a rendu une rédaction où j’avais eu 10/10, et l’inspecteur m’avait dit “continuez comme ça, continuez d’écrire. Donc c’est un peu cet inspecteur-là dont je ne connais pas le nom du tout qui m’a encouragée à écrire.

Qu’est-ce qu’il y a comme projets pour la suite ?

Là je suis en train de m’amuser à écrire des contes en rimes, de la poésie, ça s’appelle Les contes vraiment pas faits pour les enfants, qui sont des contes un peu grivois. Je me suis lancée dans ce défi-là cet été, j’en ai écrit une quinzaine. Je pense sortir le recueil en 2019 pour Vo’yel, je verrai ce que ça donnera. Après j’ai un appel à texte auquel je voudrais répondre dans de l’homo romance avec MxM, qui est un gros éditeur d’homo romance, qui est d’ailleurs présent sur ce salon. Et j’ai un roman qui s’appelle Sayani la légende de l’homme jaguar à terminer aussi en homo romance, pour un autre éditeur. Alors le truc c’est que Voy’el me prend énormément de temps, tous les projets d’écriture sont toujours mis entre parenthèses, c’est toujours Voy’el qui prend le dessus. Comme on a terminé une anthologie dont l’appel à textes était Art et fantastique, on a réceptionné les textes grâce à Nathalie Dau et Pénélope Labruyère, on a pu sélectionner sur 90 textes 17 textes, qui vont donc composer l’anthologie. Et face à ce travail, moi je vais pouvoir réaliser aussi des fiches pédagogiques pour les enseignants, afin qu’ils puissent exploiter les nouvelles. L’objectif est de faire intervenir certains auteurs dans mes classes, de communiquer autour de la fiche pédagogique et de leur nouvelle, pour justement leur permettre d’aller à la rencontre des élèves.

Dernière question : si tu devais vivre dans l’univers d’un des romans ou d’une des nouvelles que tu as écrits, ce serait lequel ?

C’est une trilogie qui est parue il y a plus de vingt ans, qui s’appelle la Trilogie Atlante, et le premier roman, Aquatica, a toujours eu une place particulière parce que l’auteur de la couverture a eu la très grande gentillesse de m’offrir le poster de la couvertre d’Aquatica, qui est au dessus de mon lit. Donc tous les soirs quand je me couche je vois ces immenses baleines à bosse avec Tamara qui regarde vers les spectateurs et les baleines derrière elle. J’avoue que de tous les romans que j’ai écrits, c’est quand même celui-là qui a une place particulière parce qu’il y a des baleines, il y a des fourmis géantes, il y a une planète océan, et c’est vraiment cette trilogie qui m’a lancée dans l’univers de la science fiction et dans le milieu de la science-fiction / fantasy francophone.

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