Death Valley Knights+ Dreamcatcher + Jades + Needle Sharp – Le Klub, Paris – 30/09/2018

Coucou Le Klub ! Ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu ! Comment ça va ce soir ? Es-tu prêt pour avaler une petite centaine de fans de Heavy Metal et assimilés ? De toute façon, j’ai envie de dire que tu n’as pas le choix…

La soirée débute sur une base Alternative Rock proposé par Needle Sharp. Un peu pêchu tout de même, qui reste dynamique tout le long du set. Le groupe envoie du lourd dès les premiers morceaux. Le quatuor francilien que je n’avais jamais vu encore propose un set carré avec une dizaine de morceaux qui s’assemblent mais ne se ressemblent pas et c’est ce qui fait le charme du combo. Laellou envoie valdinguer ses cordes vocales (proprement je vous rassure !) dans une salle pas encore trop remplie, ce qui me permet de profiter pleinement du pit photos improvisé sur le devant de la scène. Comme un poisson dans l’eau, j’vous dis !
Le set évolue au doux rythme des fûts qui ne cessent de monter en puissance par une batteuse qui semble plus que motivée à faire monter en pression ses musiciens. Et ça je valide. Car pour moi c’est essentiel, en tant que spectatrice, de ressentir une symbiose dans le groupe qui évolue devant moi, sur scène ou en studio. D’autant plus quand le groupe et notamment son (ou sa) leader communique avec son public, ce qui est le cas présentement.
En fait on ne s’ennuie jamais pendant ce premier concert et Needle Sharp est une très bonne introduction à ce qui va arriver ensuite.
Le set se termine sur un dernier morceau bien construit qui donne envie de secouer ses cheveux dans tous les sens. En tous cas, c’est l’opportunité pour Romain, le guitariste du groupe, de descendre de scène le temps pour se mêler à cette timide audience, le temps de quelques riffs bien Rock’n’Roll !

Il est temps maintenant de laisser place aux rockeuses du groupe Jades, qu’on ne présente plus dorénavant. Ah… il faut quand même vous les présenter ? (Suivez le lien !). Le quartet féminin est de retour sur la scène parisienne après quelques mois de vacances méritées pour nous apporter des compos bien rodées, des riffs puissants amenés par Taïphen et Cherry, surélevés par une ligne de chant chaleureuse, qui ne cessent de m’impressionner à chaque fois que j’entends Lindsay chanter. Il est évident que la dynamique du groupe est également apportée par les coups de baguettes magiques de Chloé qui assure, comme à son habitude, la partie batterie.
Oui alors je triche un peu, je suis l’évolution du groupe depuis leur début et je ne peux que confirmer que les filles de Jades s’améliorent de jour en jour. En effet, cette jeune formation a de quoi nous surprendre ! Le mieux c’est de les voir en live finalement, parce que j’aurais beau essayer de broder quelques lignes ici ça ne serait même pas constructif. Mais bon je peux quand même essayer de vous inciter inconsciemment à acquérir leur premier EP qui va bientôt sortir grâce à une opération de crowdfunding qui s’est déroulée avec succès, et dont vous allez forcement entendre parler très très bientôt…

Depuis le temps que j’entends parler de cette formation il était temps que je vois enfin Dreamcatcher pour de vrai ! Un bon petit Heavy Thrash des familles présenté par un quintet, exceptionnellement un quartet ce soir, assez motivé pour combattre la chaleur du Klub. Et en fait moi j’aime assez bien ce que dégage le groupe sur scène. C’est entraînant et bien fichu. Les riffs de Geoff, guitariste de son état, qui officie également chez Azziard (autre genre, autre style, autre univers ^^), s’expriment en volant en éclat dans la salle mais toujours rattrapés par le chant hargneux de Chris.
Je vois bien que les musiciens ne sont pas nés de la dernière goutte de bière et qu’ils savent de quoi ils parlent. Premier live pour leur nouveau batteur qui assure plutôt bien son nouveau poste au sein du groupe. Le bassiste est très bon qu’il me semble un peu en retrait par rapport aux autres musiciens mais ça n’empêche rien au bon déroulement du show (enfin si, pour ma part ça m’empêche de prendre des photos mais ce n’est qu’un détail). Le set est bon, carré et bouger la tête en même temps que prendre des photos c’est un vrai sport en soit. Vraiment, je vous assure.

Mais le vrai sport arrive durant le concert de Death Valley Knights, la tête d’affiche qui joue dans le noir. Le pourquoi reste un mystère, alors que les trois groupes précédents jouaient dans la lumière et ça m’arrangeait bien, moi. Du coup je regarde ce que je peux, l’organisateur ayant annoncé un sold out (confirmé pour le coup), je ne vois presque rien de ce qu’il se passe sur scène, mais j’écoute et ça me plaît bien. Et c’est petites parties à la basse sont vraiment bien sympathiques. Les rockers britanniques de Death Valley Knights envoie du lourd, du très très lourd et ça vaut vraiment le coup d’être là ce soir. Je ne pourrais pas vous parler du côté visuel du groupe puisque je ne le vois pas (du coup) mais ça me donne envie de les revoir. Peut-être dans de meilleures circonstances…

Vous sentez ma frustration quand j’insiste sur le fait que je n’ai rien vu du tout de leur set ? Mai j’ai jeté un œil sur l’internet et j’ai quand trouvé une petite vidéo qui résume plutôt bien la situation pour illustrer mon article :

Un grand merci à Chloé Bazaud pour les photos de Death Valley Knights ! ;)

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