A Frightful Piece of Hate – FreeHowling

Mais qu’est-ce que c’est que tout ce boucan ?! Mes voisins aimeraient dormir, non d’une pipe en bois ! C’est pas avec les blasts vénère des FreeHowling qu’ils vont y arriver je vous rassure…

Parce qu’en réalité le quartet francilien opère plutôt dans un registre musical qui envoie un peu trop de pâté de renne (non c’est pas Rodolphe, lui je l’aime bien donc je l’ai pas mangé) ! Bon Ok on a jamais trop de pâté, ni jamais de gros riffs saturés. La production de cet EP, composé seulement de 7 titres, est très soignée et les instruments qui le composent sont vraiment bien ajustés.
La double-pédale envoie le tempo avec frénésie sur chacun des titres, suivi de près par une guitare rythmique bien présente et saturée comme il se doit. Mais je n’ai pas encore parlé de la guitare lead qui présente plutôt bien, avec ses riffs saturés et maîtrisés. Et ce petit chant crié… la cerise sur le gâteau ! Je ne sais pas trop pourquoi mais ça me fait penser par moments au groupe Corrosive Éléments en plus “light”. C’est un groupe d’énervés aussi, qui envoie pas mal de son dans tes dents. Ça fait pas trop mal t’inquiète. Tu vas rien sentir à l’écoute de A Frightful Piece of Hate. Juste quelques rythmiques bien placées, des lignes de chant furieuses envoyées par Guillaume Nicolas, aromatisées de riffs de la pire espèce de Metal qui soit : l’Extrême Metal qu’on appelle ça chez nous.

Je dois vous avertir que les Freehowling, aussi jeunes qu’ils soient (actifs depuis 2015) ont l’air de savoir de quoi ils parlent, ils maîtrisent aussi bien leurs instruments que Molière la langue française et ce n’est pas tous les jours qu’on a une production de qualité à portée d’oreilles. Il suffit d’écouter le premier titre pour s’en apercevoir. Comme c’est le plus court avec même pas deux minutes, je me dis que Children of society est plutôt une bonne intro pour ce qui va suivre.
Crushed World et Deathline sont des justes mélanges de rythmiques bien distinctes mais qui forment un ensemble complètement cohérent où la guitare lead s’exprime sans fioritures. Les parties chant sont bien intégrées, tant sur ces deux titres que sur les autres, évidemment. J’aime beaucoup les rythmiques des guitares sur le deuxième titre. Ce n’est pas pour rien que mon pied tape frénétiquement sur le sol sans que je m’en rende compte. Les changements de rythmes sont assez particuliers dans ce morceau mais j’y adhère complètement. Master of thought débute avec un extrait de film, je suppose, qui met tout de suite dans l’ambiance : une ligne de chant déchirée sur des parties rythmiques plus que maîtrisées, accompagnés d’une double pédale qui ne demande qu’à se nourrir de la puissance et l’énergie du groupe.
La ligue des justiciers est bien structuré également avec des back vocaux bien présents qui intensifient la puissance et la folie de cette composition riche en rythmiques bien lourdes. Extremist Terrorist est puissant tant par ses gros riffs bien sombres que ses lignes de basse bien lourde. Freedom clôture cette petite production pas piquée des hannetons, avec une composition plus sage, flirtant avec le Sludge.

Les influences principales du groupe sont largement exploitées dans cette production. En effet on retrouve ici et là des traces de Death, Black, Sludge ou en encore du bon HardCore des familles ! Moi si j’étais vous je l’écouterais … Je dis ça, je dis rien… D’ailleurs je vous laisse parce que je m’en vais commander quelques CD pour offrir à mes voisins. Ils seront contents d’avoir ça pour Noël…
#HappyChristmas

A Frightful Piece of Hate
FreeHowling
Auto-production
2018

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