Entretien avec Olivier Paquet – Livre Paris 2018

Cette interview a été réalisée au cours du Salon Livre Paris 2018

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre parcours d’écrivain ?

Je m’appelle Olivier Paquet. J’écris depuis maintenant bientôt vingt ans. J’ai commencé par publier des nouvelles dans la revue Galaxie et ensuite des romans, et ça fait maintenant mon septième ou huitième roman je ne sais plus, on ne se pose plus la question du compte.

Parlez-nous d’un de vos romans

Je vais présenter le dernier qui s’appelle Jardin d’hiver. Ça se passe en Europe dans le futur après le réchauffement climatique et on est dans une guerre qui oppose d’un côté des ingénieurs dont les armes sont des animaux robots et les éco-terroristes donc des écologistes extrémistes qui mécanisent les plantes. Lorsque le roman démarre, on arrive à la fin de la guerre et c’est comment arriver à terminer cette guerre qui est en train de détruire l’Europe complètement.

Quelles ont étaient les sources d’inspirations pour ce roman. Vos sources d’inspirations en générale ?

C’est compliqué. Le roman est né d’une nouvelle que j’ai écrite, qui se déroulait à Grenoble, qui se situe après le roman et donc j’ai reconstruit le roman après la nouvelle. Mes sources d’inspiration c’est parfois des chansons, c’est des trucs qui me créent des scènes, ce genre de choses. Je n’ai pas une source  plus particulière que d’autre. Après je peux dire qu’à un moment intervient une intelligence artificielle et que y a des idées là-dedans qui sont venues à partir de la série télévisée «Person of interest », certaines choses sont venues de là.

Quelle livre auriez vous aimé écrire ?

Je vais biaiser en disant que justement les romans que j’écris c’est parce que justement je ne les ai pas lu. C’est-à-dire que j’écris ce que je ne lis pas. Par exemple je n’écris pas de fantasy parce que la fantasy que j’aurais aimé écrire je l’ai déjà lu. Y a des auteurs par exemple ça pourrait être Neil Gaiman ou autre et si je devais écrire de la fantasy j’aurais aimé écrire ça donc je me dis c’est pas la peine que j’écrive ce que j’ai aimé. Après j’ai une autre manière, j’aurais rêvé d’écrire le roman qui a donné le film « eternal sunshine of the spotless mind » de Michel Gondry, j’aurais adoré avoir eu l’idée et écrire le roman. En roman pour moi j’écris des choses que j’ai l’impression de ne pas avoir lu.

Un coup de gueule, un coup de cœur à nous partager ?

En coup de cœur ça ne va pas être un roman mais une série télé et en plus c’est une série qui m’intéresse pour le roman que je suis en train d’écrire, qui est « Westworld » parce que ça traite de la conscience, des IA. C’est une série que j’ai vu l’année dernière qui m’a vraiment enthousiasmé et que je continue d’adorer.

En coup de gueule je dirais que parfois, surtout pour les auteurs en devenir francophone, je dirais que souvent ils lisent de la science-fiction anglophone traduite et ils doivent lire des auteurs français pour voir comment la langue française parle du futur. Je crois que c’est quelque chose sur lequel il faut insister. Y en a certains qui ne veulent pas lire pour ne pas être inspirés d’une manière. Il faut lire des auteurs français quand on veut écrire en français pour voir comment la langue française écrit du français, pour ne pas écrire de la science-fiction anglophone en français. Moi je milite pour écrire de la science-fiction qui se déroule en Europe, en France, pour montrer que la France et l’Europe ça a un avenir.

Question bonus, Bière ou vins ?

Même si j’aime la bière, surtout en été, moi je suis plutôt vin.

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