Bastard – Stahlmann

Stahlmann est un groupe allemand d’éléctro industrielle, comprendre : électro pour métalleux, qui mêle donc des sonorités électroniques avec certains éléments du métal industriel.

Avec Bastard, Stahlmann propose un album où on retrouve notamment des accompagnements parfois un peu bourrins à la guitare et à la batterie qui rappellent le métal, mais aussi certaines sonorités plus claires et des impressions de choeurs féminins sythétiques.

Bastard est exclusivement chanté en allemand, langue d’origine du groupe, ce que j’ai bien apprécié (d’une part c’est plus exotique que l’anglais, d’autre part je trouve que l’allemand va bien avec le métal), mais combiné à l’atmosphère de l’album, j’ai à certains moments un peu pensé au groupe Rammstein.

La voix du chanteur est intéressante et grave, et elle se dévoile plus à travers certaines chansons.

J’ai dans l’ensemble bien aimé Bastard, même si à mon sens certains morceaux se démarquent par rapport à d’autres.

Les premières chansons bougent agréablement et se laissent bien écouter mais ne figurent pas parmi mes préférées, peut-être parce que je les ai trouvées un peu trop “classiques” dans le genre éléctro industriel.

La seconde partie de l’album m’a plu davantage.

J’ai bien aimé le quatrième morceau Nichts Spricht Wahre Lieve Frei, plus mélancolique que les chansons précédentes. Le clip est assez poétique et très romantique, en nuances de gris, bleu et blanc, et montre de jolies images de nature.

Mais Von Glut Zu Asche est incontestablement mon titre préféré. Le thème principal est aussi assez mélancolique et revient d’une façon plus rythmée au cours des refrains. La voix presque chuchotée du chanteur sur les couplets se révèle davantage, belle et basse, et l’instrumentalisation explore des sons plus cristallins.

La chanson Alptraum n’est pas ma préférée mais propose cependant un rythme saccadé intéressant.

La mélancolie revient avec Schwarz Und Weiss, avant-dernière chanson de l’album, qui utilise même les violons d’une façon assez romantique !

L’opus se clôt sur Supernova, un morceau plus électro dont le refrain est accrocheur et se retient bien. La chanson porte bien son nom et donne par moments une impression assez interstellaire.

Bastard est donc un album agréable à écouter, même si j’ai paradoxalement préféré les chansons mélancoliques à celles plus représentatives de l’électro industriel.

Bastard
Stahlmann
AFM Records
2017

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