La tour sombre 2, Les 3 cartes – Stephen King

 

 

Échoué sur une grève déserte, dévoré par des monstres carnivores, Roland le Pistolero sent qu’il va mourir. Il est obsédé par la Tour sombre et les moyens de l’atteindre.

Trois portes magiques vont lui ouvrir l’esprit de ceux qui seront ses compagnons. Eddie le Junkie, qui le projette dans l’Amérique des années 80 ; Odetta, la Dame d’Ombres, ange et démon, surgie d’une époque antérieure ; enfin, Jacke, un enfant qu’il a souvent vu en rêve ou aperçu d’un monde à l’autre. Un gamin qui le rend vulnérable, mais sans lequel il ne peut poursuivre sa quête.

Pour le convaincre, il ira jusqu’aux portes de la folie. Mais le temps lui est compté. Le temps dont la Tour est le centre névralgique.

Ce deuxième tome m’a beaucoup plus convaincue que le premier.

On y trouve au tout début un rappel bienvenue des aventures précédentes de Roland, qui m’en a révélé beaucoup plus sur la Tour sombre que le livre qu’il est sensé résumer.

On entre immédiatement dans le vif de l’action lorsque Roland, épuisé, se fait attaquer sur la grève par des créatures étranges et carnivores qui le laissent aux portes de la mort.

C’est l’une des différences fondamentales avec le premier volume : dans Les trois cartes, pas de temps morts ou presque. Les aventures s’enchaînent sans nous laisser de répit, ce que j’ai trouvé très appréciable, dans la mesure où je m’étais un peu ennuyée à la lecture du livre précédent.

L’univers de la Tour s’enrichit également grâce aux trois portes : ces dernières permettent au Pistolero de basculer dans notre univers (à une époque un peu antérieure à la nôtre). Je me suis donc sentie un peu moins perdue, retrouvant des repères à peu près connus et actuels.

Ces trois portes permettent aussi de découvrir de nouveaux personnages, fait non négligeable puisque dans le roman précédent, Roland était quasiment le seul protagoniste de l’histoire, et ne se montrait pas particulièrement attachant, ce qui m’avait causé quelques difficultés à rentrer dans l’histoire. Ici, outre le fait que le Pistolero gagne en profondeur (on le sent plus humain, plus torturé par ses émotions et en conséquence on le comprend mieux), l’histoire introduit Eddie et la Dame d’Ombre. Le premier se montre très vite très attachant, émotif à fleur de peau et blessé par la vie, et la seconde, sous des apparences beaucoup plus complexes, a le mérite d’introduire enfin un personnage féminin fort dans le récit.

Fait étonnant, j’ai trouvé qu’il y avait un gros changement de style entre les deux tomes : alors que le premier était écrit dans un langage descriptif assez “sérieux”, le deuxième utilise des tournures de phrases beaucoup plus familières, et un certain humour qui prête régulièrement à sourire.

Nous n’en saurons malheureusement pas plus sur la Tour et les motivations de Roland (ce sera pour plus tard, si on a de la chance). Mais les multiples aventures que traversent les protagonistes ont au moins le mérite de nous faire oublier ce manque crucial d’informations, et nous permettent de patienter un peu plus facilement.

Ce deuxième volume de la Tour sombre m’a donc séduite bien davantage que le premier, et m’a plutôt donné envie d’en découvrir la suite.

La tour sombre – 2 Les trois cartes

Stephen King 

J’ai Lu

1991

 

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