Kârn le Dévoreur de Mondes – Anthony Reynolds

Les romans de la licence Warhammer 40.000 ont souvent tendance à mettre en avant les Space-Marines, guerriers surhumains protégeant l’Humanité contre la menace extra-terrestre, mais également celle du Chaos. Nombre de romans traitent donc de ces questions, mais de plus en plus on voit émerger, à la suite de la saga de L’Hérésie d’Horus, des titres qui mettent en protagonistes centraux des personnages chaotiques. Premier titre lu dans cette nouvelle veine, Fabius Bile, Primogenitor m’avait vraiment convaincu et c’est pour cela que je me suis lancé dans la lecture de Kârn le Dévoreur de Mondes.

Dans sa version française le roman est également en hard-cover, couverture sobre mettant en avant le personnage en question sur un fond noir, tellement caractéristique de ce qu’il est que cela correspond parfaitement aux attentes du lecteur connaisseur de l’ambiance générale. La quatrième de couverture nous place également directement dans l’ambiance et nous recale chronologiquement.

Nous quittons cette fois le 41e Millénaire pour revenir aux années juste après la Bataille de Terra, point d’orgue de l’Hérésie d’Horus. Les légions félonnes sont défaites mais ne s’avouent pas vaincues et s’enfuient vers l’œil de la Terreur afin de panser leurs plaies. La légion des World Eaters ne fait pas exception à la règle à ceci près que leurs effectifs sont décimés. Ces farouches guerriers, purement et simplement des brutes sauvages et sans pitié se baignant dans le sang de leurs ennemis sont donc en difficulté. Est donc venu le temps de rebâtir et unifier la légion mais la seule personne capable d’un tel exploit est perdue dans les limbes d’un coma étrange. Comment le réveiller avant que la légion ne s’auto-détruise par des combats et luttes internes sauvages ? Qu’arrivera-t-il ensuite ? Découvrez-le dans ces pages…

Rare sont les romans qui traitent de cette légion finalement assez méconnue et peu respectée. Vue comme un ramassis de brutes sans cervelles guidées par une soif de sang inextinguible, il est intéressant de les voir évoluer sous un nouveau jour, de rentrer dans leur tête et de découvrir leur fonctionnement. Personnellement j’ai vraiment apprécié de les voir sous un autre jour, et de découvrir que Kärn n’est pas juste une bête de combat stupide.

Anthony Reynolds nous raconte une histoire franchement prenante et immersive, même si un poil trop courte à mon goût. Stylistiquement il arrive parfaitement à rendre la rage qui habite chacun des membres de la légion et son final en apothéose sanglante est vraiment parfaitement mené de bout en bout. On sent que l’auteur n’en est pas à son coup d’essai en manière de novellisation de « stars » de l’univers Warhammer 40.000 et même si la version française a quelques soucis de coquilles, il reste très lisible et addictif.

Kârn Le Dévoreur de Mondes est donc un excellent titre, qui change des habituels Space-Marines Battles que l’éditeur nous balance régulièrement (même si on est bien d’accord qu’ils sont bons). Et découvrir autre chose que les garants de la sécurité de l’Humanité fait franchement plaisir. A lire d’urgence !

Kärn le Dévoreur de Mondes
Anthony Reynolds
Black Library
2017

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