Faust Commando – l’Ecran de jeu

FC_02_couv_CMJN_300_16x23Garde à vous !

Voici donc le premier supplément pour Faust Commando, dernier jeu d’Arnaud Cuidet qui vous propose d’interpréter des criminels recrutés par une mystérieuse organisation afin de former un commando d’élite. De façon classique, il s’agit de l’écran – accessoire indispensable à tout meneur de jeu – mais il est de plus accompagné d’un peu de matériel supplémentaire.

L’écran en lui-même est du même format que le livre de base et il se déploie sur quatre volets de carton souple. L’illustration est de toute beauté et plonge parfaitement dans l’ambiance du jeu : il s’agit d’une vue de HellCity, la tentaculaire et infernale mégalopole au sein de laquelle se déroulent les aventures des personnages. La fresque signée Tania Sanchez-Fortun est particulièrement réussie : on y voit ainsi la cité avec ses immeubles cyclopéens et ses autoroutes illuminées, le tout sous un ciel pollué et patrouillé par les hélicoptères du HCPD – tandis qu’au premier plan, veillent d’inquiétantes gargouilles. Le côté meneur du paravent contient a priori toutes les tables nécessaires pour maîtriser une partie, au détail près que l’on n’y retrouve pas le tableau de dégâts des armes ou de protection des armures – étonnant et peu pratique pour un jeu dans lequel on est amené à souvent faire parler la poudre…

La carte dessinée par Goulven Quentel reprend en couleur et grand format celle du livre de base. Légendée, elle s’avère très utile en jeu et on peut la poser devant les joueurs afin de les encourager à se comporter en vrais soldats préparant un plan – posant des jetons ici et là pour désigner leurs objectifs, y collant des post-it pour indiquer où se trouvent leurs alliés et ennemis, etc. De quoi assurer encore un peu plus d’immersion si l’illustration de l’écran n’y suffisait pas.

Présentez armes !

Enfin, le livret fourni permet de compléter certains chapitres de Faust Commando.

On y trouve tout d’abord les conseils de jeu, où l’auteur explique comment mener une partie dans l’ambiance voulue. Le traitement du fantastique, les dilemmes moraux, la dualité missions infernales / missions du commando : de nombreux éléments sont ainsi passés en revue. Des indications plus concrètes permettent au meneur de jeu de se saisir de l’esprit du jeu et de le transposer directement pendant une session : se montrer dur (mais juste), bien interpréter le Maître infernal des personnages, gérer les adversaires, maîtriser une bonne scène d’action, etc. De quoi orienter une campagne de Faust Commando dans le sens souhaité par son auteur !

La magie noire est alors développée : il s’agit d’une science occulte que maîtrisent les Diables et que certains Damnés peuvent bien sûr apprendre (on les appelle alors sorciers). Toutes les règles utiles sont fournies et plusieurs écoles de magie dévoilent leurs secrets – dont de nombreux sortilèges. Si certains sont classiques (domination mentale, projectile magique…), d’autres font preuve de plus d’originalité (une magie mécanique, notamment). Un chapitre qui s’avèrera vite utile si les personnages veulent mettre le maximum d’atouts de leur côté pour survivre à HellCity !

De nombreux PNJ classés par type sont ensuite décrits : agents du HCPD, Damnés de toute sorte, Fosseux, Goules… Deux Diables, qui jouent un rôle dans le scénario fourni, voient également leurs caractéristiques dévoilées.

Enfin donc, « Plan B » est un long scénario permettant aux personnages de faire leurs premiers pas en Enfer – après l’introduction du livre de base. Sous le joug d’un Maître infernal, ils vont devoir participer à un plan risqué pour éliminer le rival de celui-ci – tout en menant leurs petites affaires à parallèle (comme fonder leur propre Sabbat). L’aventure leur offre l’occasion de découvrir un indice sur leur véritable mission en tant que Faust Commando. Il s’agit donc de la continuité idéale de « Voyage en Enfer » : bien rédigé et plein d’action, il plonge les personnages un peu plus profondément dans les intrigues de cet univers de soufre et de sang, tout en leur permettant d’en apprendre plus sur la raison de leur présence en son sein.

Repos

Ce premier supplément pour Faust Commando s’avère donc essentiel pour qui a apprécié le jeu et compte le maîtriser. Outre l’écran de jeu – que tout rôliste fétichiste aime posséder –, il offre une carte bien pratique et surtout le livret qui accompagne le tout s’avère être le complément indispensable du livre de base.

Une très bonne suite à un jeu prometteur, donc. Et qui nous fait attendre les suppléments suivants avec beaucoup d’impatience.

Faust Commando – l’écran de jeu
Un supplément édité par les XII Singes
Un écran de jeu quatre volets souple + une carte couleur grand format + un livret de 64 pages

25 €

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