Moréa Tome 6 – La mort dans le sang

Dans un futur proche, 2080 pour être plus précis, La Havane est devenu LE premier centre d’affaires mondial, loin devant New York ou Hong Kong. Cuba abrite ainsi les sièges de nombreuses compagnies Transnationales qui brassent tant d’argent que cela en devient indécent. Gérée par la famille Doloniac, la DWC ne déroge pas à cette réalité. Et qui dit argent, dit convoitise et le seuil vers la violence est vite franchi.

C’est ce qui arrive un beau jour durant lequel une série d’attentats et d’assassinats massacre l’intégralité des Doloniac, jusqu’à la dernière de la lignée, une jeune femme nommé Moréa. Du moins, durant quelques heures ! Car Moréa revient à la vie après avoir rencontré, par âme interposée, une autre femme qui lui a révélé sa destinée véritable. Moréa est une « Dragon », c’est à dire, une entité supérieure et immortelle dont les semblables luttent depuis des millénaires contre leurs ennemis jurés, les « Anges », qui aspirent à détruire l’humanité toute entière. Depuis ce jour, la vie de Moréa est loin d’être un fleuve tranquille…

Le tome 6 de cette série de science-fiction qui a conquis des centaines de fans débute dans un Paris futuriste qui a conservé son image de capitale du romantisme. Après bien des péripéties et un nombre incroyable de décès, la jeune immortelle Moréa y préside une assemblée de Dragons devant laquelle elle propose une réconciliation de leur groupe avec les Anges. Bien évidemment, ce n’est guère au goût des plus anciens qui finissent par se complaire dans une guerre larvée et éternelle contre les Anges pour déjouer leurs agissements complexes. Ce revirement des pratiques anciennes déclenche une série d’événements néfastes dont le premier sera l’enlèvement de Moréa par des extrémistes lourdement armés.

Mené à quatre mains par l’association de Christophe Arleston et de Dominique Latil, le scénario de ce second cycle de la série renoue avec ce qui caractérisait le premier. C’est à dire, de l’action, des courses poursuites, des combats, du sang et des morts, sans oublier toujours un peu plus d’érotisme que nécessaire puisque l’héroïne se retrouve assez souvent entièrement nue, pour le plaisir des yeux des lecteurs masculins. Mais ce n’est pas le seul attrait de la série puisque les décors y sont si détaillés qu’il est aisé de se croire plongé dans l’action. Le changement de coloriste et de dessinateur pour ce tome 6 risque peut-être de déranger les lecteurs de la première heure, cependant, l’univers continue de tourner autour de Moréa qui n’a guère perdu au change et continue de courir pour éviter les balles.

 

Moréa Tome 6 : La mort dans le sang

Scénario : Christophe Arleston et Dominique Latil

Dessin : Laurent Libessart

Couleurs : Sebastien Lamirand

Soleil Productions

2011

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