Balafrée – Michel Robert

Michel Robert revient à la littérature fantasy, et il nous livre une perle. Après sa saga de l’Agent des Ombres chez Mnémos, c’est chez Fleuve Noir qu’il lance avec Balafrée une nouvelle saga de fantasy épique d’une qualité exceptionnelle. Reprenant une partie de la recette qui a fait son succès avec Cellendhyl de Cortavar, il va vous proposer une aventure haute en couleurs, dépourvue de complexes, pour le plus grand ravissement de vos yeux de lecteur.

La couverture de Julien Delval représente Malken, l’héroïne de ce roman, visiblement en pleine action. Même si j’adore les illustrations de Julien Delval, je dois dire que celle-ci m’a légèrement déçu car elle n’est à mon sens pas assez dynamique. Le figuratif est intéressant mais malheureusement au vu de ce qui se fait par ailleurs, elle ne me semble pas assez commerciale. Malgré tout, je dois avouer que combinée au nom de l’auteur elle fonctionne assez bien sur les lecteurs qui, comme moi, ont adoré les couvs de chez Mnémos.

La présentation que fait l’éditeur de ce roman est elle aussi alléchante :

Balafrée n’oublie rien. Ancienne esclave, la fille des Nashaïs se souvient de la mort de sa mère. Elle se souvient aussi du meurtrier, et dans quelles circonstances elle a gagné son surnom. Balafrée n’oublie rien, non. Une mémoire qui fait d’elle une impitoyable guerrière des Clans sauvages, tant l’ensemble de son être se résume en un mot : vengeance.
Ici s’ouvre son histoire. 

La première chose à savoir sur ce roman, c’est qu’il embarque son lecteur de bout en bout, sans concessions. Violent à souhait, il est d’un réalisme à couper le souffle. Du pur médiéval fantastique tel que l’on en fait trop peu en France.

La guerre entre les différentes races du monde donnent à ce roman un aspect assez old-school mais Michel Robert parvient à tromper le lecteur en lui en proposant toujours plus. Qu’il s’agisse de mages elfes, de traqueurs centaurins, de marteleurs nains ou encore d’orques, toutes les races sorties de l’imaginaire du monde ou presque sont ici représentées. Mention spéciale aux hommes-oiseaux du début du roman qui m’ont pour le coup vraiment surpris.

Les Humains, cruels et sans-pitié, n’hésitent pas à asseoir leur supériorité par tous les moyens à leur disposition. Face à eux, les races inférieures (ou dites comme telles par leurs ennemies), réunies en clans luttent pour leur survie. Au milieu de cette guerre, le personnage intrigant et puissant de Malken vient séduire le lecteur, l’emporter sur les flots de l’imaginaire de cet auteur surprenant qu’est Michel Robert.

Son style narratif, très brut de décoffrage, sa plume, vive et incisive, ses personnages hauts en couleur et son univers si bien bâti viennent faire de Balafrée l’un des meilleurs romans sortis à la fin de 2010. Si je devais comparer Balafrée avec Cellendhyl de Cortavar, je dirais que cela est impossible car le plaisir de lecture est le même mais ce sont deux personnages et deux univers tellement différents que je ne peux les comparer réellement. Je n’ai qu’une chose à dire : lisez ce livre et enjoy it !

Balafrée
Michel Robert
Fleuve Noir

19,90 €

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