Cezar – Les Gardiens de l’Eternité T4 – Alexandra Ivy

La série des Gardiens de l’Eternité continue avec un nouvel opus intitulé Cezar. J’avais apprécié dans les précédents tomes le changement de personnages principaux, la réapparition de personnages secondaires, l’univers nocturne complet créé par l’auteur,… J’ai donc entamé ce tome 4 en espérant ne pas retomber dans le défaut de la série : pousser trop loin la romance au détriment d’une véritable avancée de l’histoire.

La couverture d’Anne-Claire Payet est semblable à celle des précédents tomes, créant une uniformité au sein de la même série. Je dois toutefois reconnaître que ces demi-visages masculins sont un peu lassant à force, même si ceux-ci sont le sens même de la série. Etant un homme, je suis probablement moins sensible à cet aspect des romans et je pense que le public féminin auquel est dédié ce roman s’y retrouve parfaitement.

La présentation de l’éditeur est simple et met en place le roman :

Les désirs obscurs déchaînent les plus folles passions…
Deux cents ans se sont écoulés depuis qu’Anna Randal s’est offerte à don Cezar lors d’une nuit de passion. Anna a alors été investie d’un pouvoir dont elle ne peut saisir la nature. Sa délicieuse rencontre avec la jeune femme a coûté cher à Cezar : deux siècles de pénitence.
Alors que les oracles lui ont ordonné de veiller sur Anna, Cezar est déchiré entre son devoir et son besoin de la posséder. Anna doit quant à elle choisir entre succomber à un désir ténébreux… ou accepter une destinée qui pourrait changer le monde pour l’éternité.

Cezar est donc le quatrième opus d’une série de « paranormal romance » à l’anglo-saxonne. Les précédents tomes avaient finalement su me séduire puisque j’avais regardé au-delà du sexe et des sentiments débridés pour me concentrer sur un scénario et un background qui n’étaient pas inintéressants du tout. Mais en attaquant cette lecture, je me demandais réellement si ce plaisir de lecture allait continuer longtemps, craignant qu’il s’épuise dans les flammes de la passion dévorante et parfois peu crédible des personnages.

Car c’est là que se trouve réellement le défaut de la « paranormal romance » : c’est du Harlequin avec vampires. Mais Alexandra Ivy parvient tout de même à créer un véritable background, à nous offrir des personnages un peu plus consistants que d’autres, à nous intéresser à cette lecture. Et Cezar n’est pas le moins intéressant des vampires que l’auteur nous ait proposé. En effet, il est aussi manichéen que les autres, tout aussi dévoré par la passion mais il n’en reste pas moins un vampire de la vieille école. J’ai aimé sa manière de s’exprimer et son histoire, car elles m’ont plus parlé que celles de Vyper, Dante ou encore Styx. Bon boulot de création sur ce personnage, pour le coup. Par contre Anna Randal est clairement moins crédible et fait même parfois un peu nunuche, et j’ai trouvé cela réellement dommage.

La traductrice est la même que sur le tome 3 et sans que son travail soit extraordinaire (pas mal de petits soucis stylistiques que j’ai trouvé dommageables à la lecture) le roman est somme toute correct et parfaitement lisible.

Cezar est donc un quatrième opus d’une série de « paranormal romance » de plus chez Milady. En soi, je n’ai rien contre ce type de littérature en tant que telle surtout si elle est bien écrite mais je dois avouer avoir été un peu déçu par le personnage féminin qui nous est ici présenté. Au fil des tomes, je trouve que la qualité scénaristique baisse au profit des éléments romantiques purs et je trouve cela vraiment dommage. Je ne sais pas si d’autres tomes sont prévus mais je ne suis pas sûr de continuer à suivre la série si l’auteur ne relève pas un peu le niveau scénaristique. Affaire à suivre donc…

Cezar
Les Gardiens de l’Eternité T4
Alexandra Ivy
Couverture d’Anne-Claire Payet
Traduction de Hélène Assens
Milady

7 €

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